Trucs et astuces pour vos planches - 2

Chaque chapitre ou paragraphe est articulé autour d’une idée principale, en suivant le plan que vous avez annoncé dans l'introduction. Vos auditeurs sauront ainsi où vous en êtes et pourront suivre votre construction.

 Chaque partie doit comporter une introduction et une conclusion qui servira de liaison vers la partie suivante.

Votre introduction a attiré l'attention, il s'agit de la maintenir. 

Utiliser la trilogie "Corps - âme- esprit"

 Pratiquement toutes les planches peuvent être bâties sur ce schéma très simple.

• De quoi parle-t-on concrètement, objectivement, visiblement ?
• Quelles sont les implications psychiques, sociales du sujet abordé ?
• A quels Principes supérieurs faisons-nous appel ?

Ainsi une planche sur "les trois pas de l’apprenti" pourra commencer par la description de ceux-ci et le contexte dans lequel ils sont exécutés. Elle continuera en développant les harmoniques type « passion-raison », « audace-prudence » etc. Elle débouchera enfin sur des notions telles que « la vie est une avancée permanente du connu à l’inconnu... du monde des apparences au monde de l’Esprit... cheminer du sensible à l’intelligible en alternant raison et intuition ...

Utiliser les trois grades

"La parole" : l’Apprenti est privé de la Parole pour s’instruire, le Compagnon la recouvre pour questionner, le Maître l’utilise pour enseigner.

Conclure, c’est faire une courte synthèse de ce qui a été dit (sans que ce soit une redite !) et... ouvrir des portes. Des portes vers d’autres planches dérivant de celle que l’on vient de présenter, des portes vers la même planche traitée différemment, des portes vers une réflexion approfondie que chacun pourra faire pour lui-même.

La conclusion doit être relativement brève (il ne s'agit pas de commencer une énième partie), concise, synthétique et dynamique.!

Bref, donner l'impression que d'autres choses pourraient être dites, que le sujet, s'il a été traité, pourrait être en réalité approfondi par d'autres éléments, par d'autres questions, par d'autres perspectives d'approche.

Aucune planche ne saurait être exhaustive. Ce serait prétentieux... et faux. Et même plus : il ne s’agit pas dans une planche de faire celui qui a tout compris. 

Nombreuses sont les planches ou le F/S continue à se poser des questions, avoue sans complexe qu’il/elle ne comprend pas certaines choses ou que certains éléments le choque, ou entrent en contradiction avec d’autres. L’important au final c’est que la planche reste un travail personnel, pas une dissertation abstraite, un exposé ou une conférence (sauf si c’est son objet bien sûr... et encore !). Ce travail permet véritablement l’échange et le partage, en Tenue et plus tard sur les parvis et durant les agapes

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